Le projet de loi d’urgence adopté cette nuit au Parlement précise noir sur blanc que « toutes les entreprises quelle que soit leur taille” bénéficieront des mesures d’activité partielle pour leurs salariés si elles le souhaitent pendant la période de confinement. Donc y compris le BTP.
Après plusieurs jours de confusion dus à une communication gouvernementale erratique et un comportement inacceptable des DIRECCTE, la FFB a souhaité qu’un amendement vienne préciser clairement ce point dans la loi. C’est désormais chose faite.
Un autre amendement adopté dans le même temps prévoit que la prime exceptionnelle (« prime Macron ») pourra être versée, désormais sans accord d’intéressement, aux salariés restés en activité pendant la période de confinement : là encore pour les entreprises qui le souhaitent (et surtout celles qui le pourront…).
Conformément au souhait de la FFB, c’est donc bien le libre choix des entreprises qui doit s’appliquer.
Nous souhaitons que ceux qui veulent ou peuvent travailler (chantier isolé ou coactivité distanciée) puissent le faire en toute sécurité et que ceux qui NE PEUVENT PAS ou ne veulent pas ne soient pas plus pénalisés qu’ils ne le sont déjà.
Le guide des « bonnes pratiques » annoncé hier par un communiqué de presse commun avec les pouvoirs publics doit venir, très prochainement, apporter des consignes claires quant aux garanties à mettre en place pour la sécurisation des salariés. Encore une fois : pour les entreprises qui souhaitent maintenir leur activité et qui le peuvent.
Sur tous ces points, en dépit des pressions, nous ne cédons en rien à notre objectif initial. Ce sont la sécurité de nos salariés et celle de nos entreprises qui priment avant tout.
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Info presse
Le président Jacques Chanut sera en direct ce soir sur RMC à 21h05 puis demain :
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au sujet de la crise actuelle.