Confluence en exemple pour les Coulisses du BTP 2024

Quel défilé ! Les Coulisses du Bâtiment et des Travaux Publics ont donné rendez-vous cette année aux classes de cinquième, quatrième et de troisième dans le quartier de Confluence, à Lyon, où se construit l’ilot C1 Nord. Et cette année encore, les 10 et 11 octobre, ce fut un véritable succès. En chasubles jaune fluo et casques réglementaires sur la tête, des centaines d’élèves ont pu visiter ce chantier hors norme – notamment pour les techniques innovantes employées – dont le gros œuvre a été confié par Nexity aux entreprises Mazaud et Léon Grosse.
En toute discrétion au sein d’un groupe, Norbert Fontanel, président de la Fédération BTP Rhône et Métropole, toujours animé par un vif intérêt pour les visites de chantier. Laissez-vous guider…

Pendant deux jours, la salle de réunion de la base de vie a vu défiler plus de 600 jeunes collégiens et lycéens, s’installant groupe après groupe pour découvrir le chantier de l’ilot C1 Nord. Trois équipes des entreprises “Nexity”, “Léon Grosse” et “Mazaud” les ont guidés dans cette découverte, avec les recommandations de sécurité, une présentation du concept et des explications sur les métiers et leur technicité de mise en œuvre tout au long du chantier.

Six immeubles en construction, situés derrière le Conseil régional, le long de l’ancienne autoroute du Sud. Deux d’entre eux seront destinés à une école d’enseignement supérieur, vraisemblablement une école de commerce, et les quatre autres à des commerces en rez-de-chaussée et des logements. « C’est la première opération de Nexity sur Confluence », indique celui qui sera notre guide.
Les immeubles s’élèveront entre trois et dix-sept étages. Au programme de la visite : un bâtiment de l’école déjà bien avancé, qui sera livré pour la rentrée 2025, ainsi que la tour en construction, offrant à chacun une vue privilégiée sur l’élément phare du projet, l’immeuble Essentiel 22-26, « sans chauffage ni climatisation ».

« Le concept architectural de l’immeuble Essentiel, développé par l’architecte Dietmar Eberlé, repose sur une régulation de la température intérieure et de la qualité de l’air des espaces, en toute saison, sans système technique grâce à une conception climatique du bâtiment », indique Nexity. Et s’il se nomme 22-26, c’est que la température intérieure est garantie stable entre ces deux nombres.

Mais la visite est lancée, nous suivons un tapis rouge, un vrai, passablement détrempé par la tempête de la nuit, jusqu’à un sas d’entrée. Nous ne sommes pas seuls. Les ouvriers des entreprises de gros œuvre et d’autres du second œuvre déjà en place sur certains bâtiments – ils sont 110 chaque jour – n’ont pas cessé le travail pour les Coulisses. Tant mieux. Chacun peut voir ce que représente un chantier en activité, les machines et la grue en action. Un bonheur pour les enfants qui tournent la tête en tous sens.
Dans le bâtiment de l’école conçu sur six niveaux, l’espace offert sans colonnes ou piliers saute aux yeux. Poutres de métal dans un sens et poutres en bois lamellé-collé dans l’autre, permettent ce prodige. Un système de double plancher révélé plus tard, nous redescendons pour nous diriger vers la tour en construction.

Là, dans un futur duplex avec vue sur le futur jardin central, sur le 22-26 et les écoles, les élèves questionnent notre guide. La terrasse, le plancher en bois de la mezzanine, les grosses briques de l’immeuble Essentiel, et même le prix de l’appartement… Il répond aux questions, explique ce qu’est le hors d’eau – hors d’air – gros œuvre, fenêtres étanchéité – et retour sur le tapis rouge.
« C’était génial » s’exclame Robin, élève à l’Edit. « En un an, ils ont fait vite », assure Adrien, 14 ans, « les bâtiments sont vraiment hauts ». Dorian, qui envisage de devenir cuisinier, regrette un peu la rapidité de la visite ; il aurait bien voulu traîner un peu à regarder le ballet des ouvriers sur le chantier. Bryan, lui, a vraiment apprécié de voir de près un immeuble en construction…

« Les Coulisses sont une véritable institution aujourd’hui, et moi j’adore voir les jeunes sur un chantier », explique Norbert Fontanel qui se prépare à suivre un groupe. Confluence est un beau laboratoire de ce qu’on peut faire en construction moderne avec une ambition environnementale qui sort de l’ordinaire ».
A l’année prochaine !

A lire dans l’édition du 16 octobre 2024 du Journal du BTP